Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/298

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290, LA GUERRE DE 1810.v 9 décembre. -— Les deux divisions prussiennes atten- dirent de pied ferme, à Beauvert et à Messas, l’attaque de l’ennemi. Les deux bavaroises,ayant essuyé des pertes graves, étaient en réserve à Cravant ;mais bientôt elles durent étre portées en première ligne, cardès 7 he111·es du matin de fortes colonnes ennemies s’avancèrent contre le Mée. On refoula, tout comme à Vemon, les lignes de tirail- leurs fort denses de l’ennemi; elles échouèrent, gràce à l’esprit de sacrifice dont étaient animés les artilleurs alle- mands et à l’efficacité de leurs feux qui réduisirent au si- lence les batteries francaises ; puis ils se mirent à canonner Villorceàu. Malgré une défense opiniàtre, cette localité fut enlevée à 10 heures et demie par l’infanterie bavaroise qui s’y maintint. Des forces ennemies très supérieures en nom- bre s’étant avancées contre Villechaumont, elles furent re- foulées avec le conco111·s de trois bataillons et de deux bat- teries de la 22° division. Puis les bataillons thuringiens enlevèrent Cernay où 200 Français mirent bas les armes; une de leurs batteries y perdit ses attelages et ses avant- trains. _ A l’aile droite de la subdivision d’armée, Layes et Beau- vert avaient été abandonnés par suite d’un malentendu, et ' les Français avaient réoccupé ces localités. Secondée par · la 2° biigade bavaroise, la 44° les en délogea de nouveau. . Plus au nord, la 4° division de cavalerie observait des colonnes ennemies qui marchaient dans la direction de Villermain. · A midi, les Français redoublèrent d’eû`orts: de fortes colonnes s’avancèrent sur Cravant, mais par Messas le géné- · ral de 'l‘resckow les p1it en tlanc. Ne laissant à Beaugency qu’un faible détachement, il en posta d’autres dans les loca-