MARCHE DE LA DEUXIÈME ARMEE. 325 La seule 25° division (hessoise) devait rester a Orléans en face du général Bourbaki; elle était en outre chargée d’observer l’ennemi du coté de Gien. Mais afin de repous- ser la première armée de la Loire, si elle se portait en avant, le général de Zastrow reçut l’ordre de s’avancer avec le VIP corps sur l’Armançon, et l’armée d’investisse- ment détacha le 11* corps qui se mit en marche sur Mon- targis. Le prince Frédéric-Charles comptait réunir trois de ses corps, à la date du 6 janvier, sur la ligne Vendôme-Morée et diriger le XIIl° de Chartres sur Brou. MARCHE DE LA DEUXIÈME ARMÉE SUR LE MANS On pouvait espérer surprendre l’ennemi dans ses quar- tiers d’hiver, mais le général Chanzy s’était mis à l’abri du danger en plaçant aux avant—]ignes des fractions de troupes considérables. Sur la gauche, Nogent-le—Rotrou était occupé pas la division Rousseau et de nombreux corps francs; de la jusqu’au ruisseau de la Braye, par Vibraye et Saint-Ca- lais, il y avait des détachements considérables. Sur ce ruis- seau le général Joulfroy avait pris position après sa der- - mère attaque dirigée contre Vendôme. A droite, le général Barry était posté a la Ghartre et la division de Gurten à Château-Renault. Dès le 5 janvier, les deux ailes de l’armée allemande marchant en avant allèrent se heurter a ces avant-lignes. A l’aile gauche, le général Baumgarth avait réuni, à Saint-Amand, trois bataillons, deux régiments de cavalerie et deux batteries. Dans la direction de Chateau-Renault, le 57* régiment d’infanterie enleva Villeporcher; la localité
