326 LA GUERRE DE l870. fut évacuée quand on vit s’avancer quatre bataillons fran- çais, puis on la leur reprit et l’on s’y maintint définitive- ment. Mais on s’était surtout rendu compte que des forces considérables se trouvaient sur le flanc gauche de l’armée allemande avançant dans la direction de l’ouest. Marchant en avant en même temps qu’elle, le général Baumgarth reçut la mission de couvrir ce flanc, et à cet effet il fut renforcé par la 6* division et la l" brigade de cavalerie. A l’aile droite aussi, la 44° b1·igade, se portant en avant sur Nogent-le-Rotrou, eut à soutenir un engagement ou l’ennemi lui opposa une résistance opiniàtre. Elle enleva la position qu’il occupait a la Fourche, lui lit un grand nombre de prisonniers et captura 3 pièces. Le gros du corps‘ atteignit Beaumont-les-Autels et Brou, mais la ca- valerie ne parvint pas à pénétrer dans la forêt au nord de Nogent. A 6 janvier. — Le 6 au matin, l’avant-garde du détache- ment du général Baumgarth se mit en marche sur Prunay, mais le gros ne put, la suivre : a 9 heures et demie, il fut vivement attaqué par l'ennemi. Pour pouvoir mieux l’ob- server, l’infanterie se trouvait éparpillée en petits postes _ sur la ligne très étendue Ambloy-Villeporcher, n’ayant qu’une faible réserve à la Noue. L’engagement prit bien- tot des proportions considérables et les défenseurs purent a g1·and’peine tenir sur la ligne les Haies-Pias, leur aile · gauche étant menacée sérieusement d’étre tournée. La 6° division de cavalerie arriva, il est vrai, sur ce point; mais elle n’engagea qu’une de ses batteries à cheval. Par contre, l. Le XIII·, nouvellement formé et placé sous les ordres du grand- duc de Mecklembourg. (N. d. T.)
