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Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/342

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334 LA GUERRE DE 1870. _ venaient, le grand—duc lui tit faire, des 1 heure, un crochet vers le sud sur Authon et, aün de sa conformer, dans la mesure du possible, aux ordres du général en chef, il porta sur Montmirail au moins un détachement de deux batail- lons, de deux régiments de cavalerie et d’1me batterie sous le commandement du général de Rauch. _ _ 8,ia.nv1e1•. - Le 8, au matin, voyant que l'ennemi ne reprenait pas l’offensive contre Saint—Amand, le général de Hartmann avait renvoyé, dès 9 heures, les troupes qui devaient lui servir de renforts. A 10 heures, il reçut l’or- dre de rejoindre le X° corps; mais les Francais occupaient toujours Villeporcher ainsi que la forêt située en arrière de cette localité et, sur la route de Château-Renault, ils s’étaient établis dans une position très favorable der- rière la coupure de la Brenne. Le général se rendit compte qu’il fallait leur tenir tete sur ce point et il employa le meilleur moyen, qui était de prendre lui—méme l’oifensive. Soutenues par le feu de sa batterie et flanquées à droite et a gauche par la cavalerie, six compagnies du 60• régiment d’infanterie s’avancèrent contre Villeporcher, elles refou- Ièrent l’ennemi qui s’enfuit jusque dans laforét de Château- Renault et lui tirent 100 prisonniers. Sur la gauche, le 9· hulans poursuivait les chasseurs d'Afrique. A la tombée de la nuit seulement, le général de Hartmann prit la direc- tion de Montoire. ` _ De grand matin déjà, le général de Voigts-Bhetz avait quitté cette localité avec son corps. Par suite dela gelée survenue pendant la nuit, les chemins étaient couverts de verglas,ce qui rendait extraordinairement difficiles tous les mouve- ments des troupes. La route longeant la rive droite du Loir avait été interceptée sur différents points. Elle tra-