Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/476

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468 LA GUERRE DE 1870. 088 hommes. L’ennemi abandonna en outre le défilé des Granges-Sainte-Marie et se retira dans la montagne jusqu’a sa1m4Am0me. Le corps avait trouvé toutes les routes couvertes d’ar- mes et de matériel de campagne et fait en tout 4000 pri- sonniers. ' , . Quant au VII° corps, il infornia une seconde fois l’ennemi de la reprise des hostilités, puis la l4° division s’étendit a gauche, le long du Drugeon et jusqu’a la Vrine, d’ou l’on établit, a Saint-Gorgon, les communications avec la 4* di- vision deréserve,du XIV° corps. La 13* division se porta en· avant sur Sept-Fontaines. Dès lors, Pontarlier se trouvait cerné de toute part et le général de Manteuffel décida que le 1** février on procéderait a l’attaque sur toute la li- gne. Le Il* corps devait se porter en avant par le sud-ouest et le VlI° par le nord-ouest, tandis que le général von der Goltz se posterait, en réserve, en avant de Levier. Dans l’intervalle, le général en chef français lui—même commençait a ne plus croire parfaitement exactes les communications que lui avait faites son gouvernement. · Tous les défilés menant au sud étaient occupés par l’en- , nemi; il ne pouvait donc plus compter s’échapper dans cette direction. Déjà le général Clinchant avait envoyé ses convois et ces colonnes de munitions, ses malades et ses éclopés, par la Cluse, s’abriter sous le fort de Joux et le Fort-Neuf. Dans le courant de l’après-midi, la nouvelle arriva de Bordeaux qu’effectivement l’armée de l’est n’était · pas comprise dans l’armistice; il réunit ses généraux en un conseil de guerre. Tous déclarèrent qu’ils ne pouvaient plus répondre de leurs troupes. En conséquence, le général en chef se rendit lui—même dans la soirée aux Verrières afin de conclure une convention dont les préliminaires .