Aller au contenu

Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/54

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

en un volume. Il emprunta beaucoup à l’Histoire ecclésiastique, à l’Histoire tripartite et à différentes chroniques. Après le prologue, l’ouvrage commence par ces mots : Adventus Dni.

Le succès de ce livre fut immense, tout le monde le dévora, et indépendamment des nombreux manuscrits qui en existent, on compte plusieurs éditions incunables. Il serait bien difficile de les signaler toutes ; ce fut peut-être le livre imprimé le plus souvent avec la Bible et l’Histoire scholastique de P. Comestor.

On a encore, de Jacques de Varazze, des Sermons qui furent imprimés et qui sont devenus assez rares ; une traduction de la Bible en italien ; un livre sur saint Augustin ; une chronique de Gènes qu’il pousse jusqu’en 1295 : une histoire des archevêques ses prédécesseurs : un Mariale ou les éloges de la sainte Vierge ; une table historique de la Bible, etc.

Ces ouvrages, ainsi que la bibliothèque dont nous avons donné précédemment le catalogue, d’après ses citations de la Légende, offrent la preuve qu’il fut un homme studieux, savant et éclairé.

On lit dans Godescard que le pape Pie VII a confirmé en 1816 le culte qu’on lui rendait de temps immémorial, et l’a déclaré bienheureux. Ce temps immémorial dont parle le savant hagiographe rappelle que les Dominicains célèbrent, avec un office propre, la fête du bienheureux Jacques, le 13 juillet.