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par mes méchantes paroles. Le souhaitant cordialement, je me recommande à votre indulgence.

Richard Wagner.

Zurich, 17 Mars 1853.

2.

Ci de la douce tiédeur pour la glace d’hier.[1]

[29 Mai 1853.]

3.

Honorée,

Vous m’avez permis de vous faire demander aujourd’hui si vous pouviez venir un peu chez nous ce soir. Si oui, je vous proposerais de bien vouloir passer quelques heures tranquilles chez nous jusqu’à dix heures ; je n’inviterai personne d’autre, afin de ne point gâter cette sainte soirée.

J’espère recevoir un oui amical.

1er Juin 1853. Votre

Richard Wagner.



4.

Vos arrangements, cher ami,[2] sont parfaits : je vous en remercie de tout cœur ! Afin de débuter dignement dans ma nouvelle situation de débiteur et de vous inspirer confiance, je


  1. Ce court billet accompagne une page de musique contenant quelques mesures de polka.
  2. Otto Wesendonk, le mari de Madame Mathilde Wesendonk.
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