Je le ferai d’autant moins que je vous adresse ces lignes à Düsseldorf, où vous êtes allée assister une mère gravement malade !… Combien profondément m’attriste la pensée de ne pouvoir lui être d’aucun secours ! Je lui dois une reconnaissance tellement inexprimable, et peut-être mon nom ne doit-il pas même être prononcé à son chevet ! Je le crains, en toute modestie, vous pouvez bien le croire ! ! Mais dites-lui, quand vous la reverrez pour la première fois après cette lettre, dites-lui que vous lui souhaitez doublement aujourd’hui patience et guérison !…
Maintenant, je regarde venir le 20 Octobre. N’est-ce pas ?… Je songe à toutes les bonnes choses que je veux vous préparer ici : vous entendrez bientôt et souvent le Vaisseau Fantôme et Lohengrin ; et pour Tristan, il y a de l’espoir. Mon ténor a recouvré sa voix ; il est plein de confiance et de zèle. On va donc enfin commencer les études sérieusement.
Maintenant, soyez bénis, mes chers amis !
Mille bonnes amitiés à Otto et aux enfants… Tout ce qu’il y a de noble et d’éternel à la Reine !
124.
Avez-vous cru que je ne vous féliciterais point à l’occasion de votre anniversaire ? Vous savez bien que la Noël est avancée d’un jour !…