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Gunther.
- Nul combat,
- tu es l’hôte !
(Siegfried regarde, très calme, autour de lui.)
Siegfried.
- Qui prend mon cheval ?
Hagen.
- Confie-le moi.
Siegfried.
- Mon nom de Siegfried,
- d’où l’as-tu su ?
Hagen.
- Je t’ai reconnu
- à ta vigueur.
Siegfried.
(remettant son cheval aux mains de Hagen).
- Va, soigne mon Grane.
- Tu n’as tenu
- si noble coursier
- en bride jamais.
(Hagen emmène le cheval. Tandis que Siegfried, pensif, le regarde s’éloigner, Gutrune, sur un signe de Hagen qui échappe au héros, disparaît, à gauche, par la porte de son logis.)
Gunther.
(conduisant Siegfried vers la salle.)
- Salue en joie, héros,
- le Burg où fut mon père.
- Où que tu marches,
- sous tes regards
- prends pour tiens mes domaines.
- Vois sous tes ordres
- terre et gens :
- sur mon corps, foi jurée,
- je suis ton homme aussi.