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Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/391

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Siegfried.
––––––––Je n’ai rien pris encor ;
––––––––donc dites ce qui vous plaît.
Wellgunde.
––––––––––Ton doigt fait voir
––––––––––l’or d’une bague.
Les trois filles du Rhin.
––––––––––––Oh ! donne !
Siegfried.
––––––––––D’un dragon géant
–––––––––la mort me la livra.
––––––––Pour de mauvaises pattes d’ours
–––––––––ferai-je pareil marché ?
Woglinde.
––––––––––Si peu donnant !
Wellgunde.
––––––––––Avare à ce point !
Flosshilde.
––––––––––Sache mieux faire
––––––––––aux femmes leur part.
Siegfried.
––––––––Pour vous si je suis prodigue
––––––––ma femme en aura dépit.
Flosshilde.
––––––––––Elle est méchante ?
Wellgunde.
––––––––––Son bras est lourd ?