Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/396

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––––––––––gentilles femmes,
––––––l’une de vous serait vite à moi.
(Il reste tourné comme pour les voir encore et garde la même attitude. — Des cors sonnent au lointain. La voix de Hagen crie, sur la hauteur : Hoï-ho ! — Les cors se répondent. Siegfried sort brusquement du rêve qui l’absorbait et réplique par une fanfare à l’appel entendu.)

Scène II.

Voix des guerriers.
(hors de la scène).
––––––––––––Hoï-ho !
Siegfried.
(leur répondant).
––––––––––––Hoï-ho !
––––––––––Hoï-ho ! Hoï-ho !
(Hagen parait sur la hauteur. — Gunther le suit.)
Hagen.
(apercevant Siegfried).
––––––––––Est-ce l’asile
––––––––––où tu te caches ?
Siegfried.
––––––––Descendez ! Là l’ombrage est frais.
(Les guerriers ont tous débouché sur la hauteur et en descendent maintenant avec Hagen et Gunther.)
Hagen.
––––––––––Restons ici,
–––––––––pensons au repas.
––––––––––Laissez vos charges,
–––––––––qu’on donne les outres !
(Le gibier abattu est mis en tas. Tout le monde s’installe commodément pour le repas.)
Hagen.
––––––––Nous vîmes l’ours en fuite ;
––––––––on va, sans doute, apprendre
––––––––que Siegfried l’a tué.