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WELLGUNDE
C’est avec nous qu’il veut jouer ?
WOGLINDE
Raille-t-il ?
ALBERICH
Comme, dans l’eau miroitante, vous semblez claires et belles ! Comme volontiers mon bras étreindrait celle, des sveltes, qui voudrait me faire la grâce de descendre auprès de moi !
FLOSSHILDE
A présent je ris de ma peur : l’ennemi est amoureux.
(Elles rient.)
WELLGUNDE
L’affreux hibou lubrique !
WOGLINDE
Faisons sa connaissance ?
(Elle se laisse descendre et glisser jusque sur le sommet du roc au pied duquel est Alberich.)
ALBERICH
Celle-ci descend vers moi.
WOGLINDE
A ton tour, viens près de moi !
ALBERICH escalade, leste comme un kobold, quoique forcé de faire halte à différentes reprises, le roc , dont il atteint la cime.
Mica glaiseux, gluant et lisse ! Et comme je glisse ! Pour les mains, pour les pieds, nulle prise, nul équilibre, un sol qui fuit ! (Il éternue.) L’eau me chatouille jusqu’au fond du nez : maudit éternuement !
(Il se trouve, à présent, dans le voisinage de WOGLINDE.)