Nous sommes bien tranquilles, et sans crainte : car il suffit qu’un être vive pour qu’il veuille en même temps aimer ; pas un ne renoncerait à l’Amour.
Lui moins que tout autre, l’Alfe lascif : il périrait plutôt, d’amour !
Je ne le crains guère, après l’épreuve que j’en ai faite : l’ardeur de son amour m’aurait presque enflammée.
Un brandon de soufre dans le flux des vagues : en sa colère d’amour il siffle bruyamment.
Vallalalleya ! Laheï ! Alfe charmant, ne riras-tu pas aussi ? Dans la splendeur de l’Or, comme tu brilles beau ! Viens, charmant, viens rire avec nous !
C’est l’Héritage du Monde que j’obtiendrais par toi ? Si je ne puis me conquérir l’Amour, ne pourrais-je habilement, du moins, me conquérir la joie-des-sens ? (Haut, d’un accent terrible :) Raillez, soit ! Le Nibelung va jouer, avec vous !