Où es-tu ? non, je ne le vois pas.
C’est bien : sens-moi donc, infâme drôle ! Tiens, pour tes désirs de vol ! Tiens !
Merci pour ton œuvre, imbécile ! Elle fait son office à merveille. Hoho ! Hoho ! les Nibelungen, courbez-vous sous Alberich, tous ! Partout, partout il sera présent, désormais, pour vous surveiller ; plus de repos pour vous, plus de répit pour vous ; c’est pour lui que vous peinerez, et vous ne le verrez point ; quand vous ne le verrez point, tremblez qu’il ne survienne : vous êtes, à jamais, ses esclaves ! Hoho ! hoho ! l’entendez-vous ? il approche, le Maître-des-Nibelungen !
C’est Nibelheim, nous y voici : au travers du brouillard livide, quelle palpitation d’étincelles !
On gémit haut ici : qu’est-ce qui git sur la roche ?
- ↑ « Alberich portait cotte de mailles et heaume, et, dans sa main, un pesant fouet d’or. » (Nibelunge-nôt, VIII, 78.)