Cornélius. Et « l’élément féminin », pourrai-je m’en passer enlièrement ? Avec un profond soupir je dis non, mais que je devrais presque le désirer ! Un regard jeté à sa chère image me console ! Ah ! l’aimable enfant ! Il est tout pour moi maintenant, monde, femme, enfant !
Mille amitiés ferventes !
- Éternellement votre
- Chère et précieuse amie !
Je suis très fatigué et je souffre de ce que j’ai vécu : maintenant que la surexcitation a disparu, la douleur se fait sentir, comme après une blessure. Ce n’est pas si vite que vous croyez que je pourrai me remettre à l’art. J’en suis encore toujours à m’étonner quand je me représente où j’en serais à présent si cette chose unique, cette chose inattendue ne m’était arrivée, car tout ce que je me croyais en droit d’attendre, m’a et m’aurait lamentablement manqué ! Je m’en rends compte à présent et j’en frémis. Ma solitude est horrible. Je ne puis me soutenir auprès de ce jeune roi que comme sur la plus haute pointe d’une montagne. L’abandon de mon ménage, la nécessité de m’occuper encore absolument seul de choses pour lesquelles je ne suis vraiment pas fait, paralysent mes esprits : je vais de nouveau avoir à changer de demeure ; j’ai eu à organiser tout un ménage,