nez, voilà le château de vos pères, je vous le rends ; soyez heureuse, vous ne me verrez plus.
Ah ! le joli bouquet !
Quant au cousin, c’est une autre affaire, nous avons un compte d’une autre espèce à régler ensemble ; et si d’ici à ce soir il ne retourne pas à bord de sa frégate, je lui ferai voir à ce monsieur Arthur, que la maison Smith et compagnie ne met pas de retard dans ses paiemens.
Scène III.
Arthur ! il a parlé d’Arthur, je crois ; il avait l’air de le menacer ! Est-ce qu’il voudrait lui faire du mal ? oh ! le vilain homme ! qu’il est méchant ! je le déteste ! (après une pause, apercevant les fleurs.) Ah ! des fleurs !… Qui vient de les apporter ? eh ! mais… c’est moi… oui, je me rappelle… je ne me trompe pas, il est arrivé, je l’ai vu, il a dit : J’aime beaucoup les fleurs : et moi, sans en rien dire à personne, je suis descendue au jardin… j’ai cueilli les plus belles, et quand il viendra, il va les voir, cela lui fera plaisir, et je serai bien heureuse.