Scène IX.
Ma maîtresse m’envoie vers vous, milord, elle vous prie d’excuser son absence ; aussitôt qu’elle sera libre elle viendra réparer son impolitesse.
Je serais désolé, mon vieux Caleb, qu’elle fît des façons pour moi ; elle est occupée à recevoir ses fermages, disais-tu ?
Sans doute ; et cette opération est toujours un peu longue. (à part.) Ordinairement, c’est bientôt fait.
D’après ce que je puis voir, ses propriétés sont considérables ?
Considérables, milord. (à part.) Il faut payer d’audace. (haut.) Et elles l’étaient encore davantage avant la confiscation du parlement ; mais ce qui lui reste…
Suffit encore pour lui assurer une fort belle existence, n’est-ce pas ?
Certainement… (à part.) Aurait-il quelque soupçon ?…
Je suis enchanté, mon cher Caleb, des renseignemens que tu me donnes ; et puisque je peux compter sur l’exac-