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(lui donnant des papiers.) Lisez ces papiers. Le château de Derby m’appartient, j’en suis le maître à présent.
ARTHUR, les prenant.
Vous, monsieur ?… C’est juste… je ne reviens pas de ma surprise… Comment, miss Anna en serait réduite à ce point de misère !
SMITH.
Voyez plutôt la confusion de Caleb ; voilà qui en dit plus que toutes mes paroles.
ARTHUR.
Ma pauvre cousine dans la détresse ! En ce cas, monsieur, je l’épouse.
SMITH.
Comment ! vous l’épousez ?
ARTHUR.
Caleb, cours avertir ta maîtresse et chercher le notaire ; qu’il dresse le contrat sur l’heure.
CALEB.
J’y vais, milord, j’y vais. Voilà ce qui s’appelle agir en homme véritablement noble ; ce n’est pas un vilain qui en ferait autant. (Il sort.)
Scène XI.
SMITH, ARTHUR.
SMITH.
Ah ! vous l’épousez, monsieur ?
ARTHUR.
Ah ! mon dieu, dès ce soir, si elle y consent.