Page:Wailly – La Folle ou Le Testament d’une Anglaise, 1827.djvu/73

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présent… beaucoup mieux… Je vous remercie de tous les soins que vous m’avez donnés… Pour le moment j’aurais une grâce à vous demander… Il faut absolument que je parle à mon cousin… Retirez-vous, je vous en prie, et laissez-moi seule avec lui.

ANNA.

Tu le veux, mon amie ?

CÉCILE.

Je le désire, ma sœur.

ANNA.

Mon cousin, je vous quitte, et dans peu, j’espère, nous aurons votre réponse. Suis-moi, Caleb.

(Elle sort avec Caleb.)

Scène X.

CÉCILE, ARTHUR.
ARTHUR.

Que peut-elle me vouloir ?… que se passe-t-il en elle ?… cet air singulier… Cécile, ma chère Cécile…

CÉCILE, avec réserve.

Milord…

ARTHUR.

Milord… que dites-vous ? Mon amie, pourquoi ce ton de cérémonie avec moi ?

CÉCILE.

Ce ton est celui qui me convient, milord.

ARTHUR.

Qu’entends-je ! vous qui sembliez hier…