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Page:Wailly – La Folle ou Le Testament d’une Anglaise, 1827.djvu/77

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CÉCILE.

Vous en paraîtrai-je moins jolie ?… Non… j’en suis sûre…

ARTHUR.

C’en est fait, je ne peux résister plus long-temps.

(Il se jette à ses pieds.)

Scène XI.

ANNA, ARTHUR, CÉCILE.
ANNA.

Ah ! mon cousin, pour le coup, c’est vous qui me refusez…

CÉCILE.

Ma sœur !… Levez-vous… mais levez-vous donc, monsieur.

ANNA.

Je venais chercher votre réponse ; mais vous avez d’avance répondu à toutes mes questions.

ARTHUR.

Non, miss, non, je ne vous refuse pas ; j’aime, j’épouse Cécile ; mais je ne veux point vous ruiner. Gardez votre fortune.

ANNA.

Vous l’épousez… Mon cousin, je ne tiens nullement à cette fortune qui nous gênait tous deux, et je vous remercie de l’avoir mise aux pieds de ma sœur.

ARTHUR.

Ah ! miss, cette générosité…