Page:Wailly - Éléments de paléographie, I.djvu/67

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avec la chronologie des anciens monuments historiques. Pour résoudre les difficultés qui résultent de la différence de ces calculs, il est indispensable de se graver dans la mémoire l’observation suivante qui résume ce qui a été dit de plus essentiel dans ce chapitre sur les divers commencements de l’année :


Un fait appartenant par exemple à l’une des années normales….. 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
s’il est antérieur au 25 mars ou au jour de Pâques, peut aussi être daté de l’une de ces années….. 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
et s’il est postérieur au 24 décembre ou même au 24 mars[1], il peut être daté aussi de l’une des années…… 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
  1. Voyez ce qu’on a dit plus haut sur le calcul pisan. Ce calcul a été suivi également pour les années dont on prenait le commencement à Pâques ; en sorte que, Pâques étant tombé le 22 mars de 1136, on a pu dater de 1137 les actes postérieurs au 21 mars. Enfin, on a anticipé d’une année entière, comme le prouve une bulle de Pascal II, qui est datée du 14 février 1105, quoique les autres notes chronologiques de cet acte ne conviennent qu’à l’année 1102