Quand le premier indice apparut en 1891, Léo Taxil ne perdit sans doute pas de temps et Mgr Meurin a dû écrire son grand traité à la vitesse de l’éclair. Le 20 novembre de la même année, un autre témoin se présenta en la personne du Dr Bataille, qui expliqua sans tarder qu’il était en mesure de tout révéler à propos de la Franc-Maçonnerie Universelle et du diabolisme qui y était associé, car contrairement à ses devanciers, il possédait une connaissance de première main. S’il n’avait pas vu Lucifer dans toute sa gloire ténébreuse, il avait au moins vu ses messagers ; il était un initié de la plupart des sociétés secrètes qui seraient liées de près ou de loin à la franc-maçonnerie ; il avait visité Charleston ; il avait examiné le véritable Baphomet et le crâne de Jacques de Molay ; il connaissait personnellement Albert Pike, Phileas Walder et Gallatin Mackey ; il était d’ailleurs un initié du Palladium. Il était évidemment le témoin manquant qui pouvait dévoiler tout le mystère et il serait difficile d’échapper à ses conclusions. Enfin, ce n’était pas une personne qui aurait
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