Il y a quelques années, les quartiers populaires de Londres et de Paris étaient inondés de fictions publiées de cette manière et qui continuaient de paraître tant qu’elles se vendaient avec profit. Dans de nombreux cas, les parutions s’arrêtaient brusquement, dans d’autres elles ont continué jusqu’à des centaines de numéros, comme dans le cas du Diable au xixe siècle ; elles possèdent des caractéristiques particulières connues des experts de la littérature périodique, et toutes ces caractéristiques se retrouvent dans le récit du Dr Bataille. Personne en Angleterre ne songerait à publier sous cette forme une œuvre sérieuse, et je ne connais pas de tel cas à l’étranger. C’est donc un choix peu recommandable et malheureux, mais on doit prendre le témoignage au sérieux étant donné qu’une partie de la presse cléricale en France a accepté de passer outre ce point et considère le Dr Bataille comme un témoin crédible. Il a également été suivi par d’autres écrivains que l’on doit prendre en compte, et dont les écrits sont solidaires des siens, nous ne devons donc pas considérer sa méthode de publication comme un motif pour refuser de l’entendre. En dehors de lui et de ses soutiens, il n’y a en effet pas d’autre témoin oculaire de la maçonnerie palladique. Le présent
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