Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/137

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du Grand Maître, un marchand de soie de profession, et par le simulacre de baptême d’un serpent, après quoi le malade se leva et le venin gênant jaillit de lui-même de ses blessures. Partant du Sanctuaire des Serpents, le groupe se rendit ensuite, avec un recueillement bienséant, au deuxième temple, dit Sanctuaire du Phénix.

Le deuxième temple était brillamment éclairé et orné de millions de pierres précieuses arrachées par les méchants Anglais aux innombrables rajahs vaincus ; il y avait des guirlandes de diamants, des festons de rubis, de grandes statues d’argent massif et un gigantesque phénix en or rouge plus solide que l’argent. Il y avait un autel sous le phénix, un singe et une guenon furent placés sur les marches de l’autel, tandis que le Grand Maître célébrait une messe noire, qui fut suivie par l’étonnant mariage des deux animaux, et par le sacrifice d’un agneau amené vivant dans le temple, bêlant pitoyablement avec des clous enfoncés dans les pieds. Cette mise en scène symbolisait la réprobation du célibat