contenant une gigantesque figure du Baphomet ; malgré la chaleur intolérable qui régnait dans tout le sanctuaire, cette idole était parfaitement conservée et brillait sans se désagréger. Une cérémonie impressionnante eut lieu dans cette salle ; un chat sauvage se faufila par une fenêtre ouverte, et on le considéra comme l’incarnation d’une âme en transmigration et, malgré ses protestations pitoyables, on le passa par le feu en sacrifice à Baal.
Et maintenant le bouquet final, le Magnum Opus du mystère, devait avoir lieu dans le Shéol de Dappah ; une longue procession partait des temples de la colline au charnier de la plaine ; la nuit était sombre, la lune avait disparu consternée, des nuages noirs filaient à travers le ciel, une pluie fébrile tombait lentement et par intermittence, et le sol était faiblement éclairé par la phosphorescence de la putréfaction générale. Les adeptes allaient, trébuchant sur les cadavres, dérangeant les rats et les vautours, et formèrent la chaîne magique composée de francs-maçons de haut grade, coiffés de chapeaux de soie, assis dans un vaste cercle, chaque adepte