étreignant son propre cadavre. La cérémonie comprenait la récitation de certains passages empruntés à des grimoires populaires, l’objectif étant la libération totale des esprits errant au voisinage immédiat de leurs corps. Ainsi finit la cérémonie et le docteur admet que les folies de cette soirée lui valurent un sommeil perturbé ponctué de cauchemars.
Avant de quitter Calcutta, notre aventurier acheta à Phileas Walder, pour la somme de deux cents francs, le titre très utile de Hiérarque Palladique, « grâce auquel il serait capable de pénétrer partout ». Comme tout l’empire britannique est particulièrement productif pour le miroir aux alouettes du diabolisme, Singapour fut le nouveau cadre de ses curieuses recherches. Les Anglais en tant que nation sont criminels, mais Singapour est la cuve de brassage de la méchanceté britannique, où le vice fermente continuellement ; là, l’homme maçonnise naturellement et la plupart des francs-maçons palladisent. Le docteur déclare clairement