Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/277

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recherches exhaustives du révérend Alexander Balloch Grosart, dont l’édition des œuvres du « Siluriste » Henry Vaughan n’a probablement pas été lue par cette femme imprudente, qui n’en a sans doute pas entendu parler, de même qu’elle ignore la plupart des éléments essentiels des sujets qu’elle prétend traiter. L’autorité d’un savant sérieux comme le Dr Grosart sera probablement de plus grand poids que le récit grossier d’une écrivaine de mémoires de palladiste, qui n’a pas publié ses documents. À partir de cette date, il s’ensuit qu’en 1636 Thomas Vaughan était encore un écolier, et n’avait pas l’âge de commencer une carrière universitaire. Il ne pouvait pas, comme il est affirmé, avoir visité Fludd, l’illustre mystique du Kent, à Londres, et il n’aurait pas été mature pour l’initiation, en supposant que Fludd aurait pu la dispenser. De la même manière, Andreæ, en supposant qu’il était Grand Maître des rosicruciens, n’aurait pas accueilli un jeune de quinze ans, en supposant qu’à l’époque, celui-ci était susceptible de voyager de Londres à Stuttgart, mais Andreæ lui aurait recommandé de retourner à ses