documents attestant l’existence d’une société palladique, qui serait à la tête de la franc-maçonnerie. En 1895, M. Domenico Margiotta affirme qu’il appartenait à cette société et donne des précisions à son sujet. Un certain nombre d’autres témoins se sont également présentés et dont les témoignages doivent, pour diverses raisons, être complètement rejetés. Il est à tous égards très déplorable que le Signor Margiotta ait largement cité et approuvé les déclarations de deux de ces témoins les plus condamnables, et qu’il ait lui-même exercé une censure imparfaite et peu critique sur des documents qui lui sont parvenus. Du premier au dernier, tous les documents sont sujets à de fortes suspicions.
Tel est le maigre résidu qui résulte de ce tamisage de Lucifer ; si j’ai fait un résumé final si indéterminé dans son caractère, c’est parce que je souhaite que mes lecteurs tirent leurs propres conclusions quant à Léo Taxil et à Domenico Margiotta, et parce que je suis convaincu que d’autres témoignages sortiront prochainement. Je n’ai aucun doute personnel quant à la nature finale du verdict, mais en l’état actuel de