Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/32

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que d’assouvir le désir individuel et l’ambition. Pour accomplir ce qui est bon, l’homme aspire vers Dieu, et pour faire le mal, il tente de conspirer avec Satan.

Il faut cependant observer que le culte moderne du diable, tel qu’exposé par ses experts français, a deux aspects, correspondant à la distinction déjà établie dans ma préface. Il y a : 1° le culte du diable pur et simple, soit une tentative de communiquer avec les esprits maléfiques, en admettant qu’ils sont maléfiques ; 2° le culte de Lucifer, étoile du matin, distingué de Satan, supposant qu’il est un esprit bienfaisant. On verra très facilement que l’essence du diabolisme est insuffisante dans la deuxième définition, à savoir, l’intention satanique, de sorte qu’il appartient vraiment à une autre catégorie, bien que la classification peut être acceptée pour le moment pour éviter la controverse au début d’un enquête quelque peu complexe. La première catégorie est, en tout cas, le satanisme proprement dit, et ses adeptes sont appelés satanistes ; ceux de la deuxième catégorie sont, d’autre part, les lucifériens, palladistes ou autres appellations. Les deux ordres sont également distingués comme non organisé pour le premier, et comme organisé pour le second. Le