violentes. Une accusation supplémentaire relie les deux groupes dans un certain sens, car elle est commune aux deux ; c’est celle d’une débauche débridée favorisée par l’existence des loges d’adoption. Nous constaterons qu’au cours de la première période la franc-maçonnerie a été ouvertement décrite comme une institution diabolique et satanique, et il est nécessaire d’insister sur ce point car il risque de brouiller les cartes. Avant 1891, le diabolisme associé à la franc-maçonnerie était presque exclusivement intellectuel. C’est-à-dire que son soi-disant athéisme, du point de vue de l’Église catholique, était une opinion diabolique en matière de religion ; son prétendu matérialisme était une philosophie diabolique en matière de science ; ses prétendus complots révolutionnaires, visant particulièrement l’Église catholique, constituaient une politique diabolique. De tels jugements paraîtront assez arbitraires pour la plupart des personnes qui ne voient pas le monde depuis les fenêtres du Vatican, mais ils sont indéniablement cohérents à Rome.
Du véritable diabolisme avant cette date, il n’existe, je crois, que l’accusation isolée