de Mgr de Ségur et faisant référence à une période bien antérieure. Il déclare qu’en 1848, il y avait une loge maçonnique à Rome, où la messe du diable était célébrée en présence d’hommes et de femmes. Un ciboire était placé sur un autel entre six bougies noires ; chaque personne, après avoir craché sur un crucifix et l’avoir piétiné, déposait dans le ciboire une hostie consacrée achetée ou reçue à l’église. Les objets sacrés étaient poignardés par l’ensemble de l’assemblée, les bougies étaient éteintes à la fin de la messe et on faisait une orgie, similaire, dit Mgr de Ségur, à celles des « mystères païens et des réunions des manichéens ». Cependant, cette sorte d’abomination était rare et l’histoire que nous venons de rapporter ne repose sur rien qui puisse être qualifié de preuve.
Au cours des années qui se sont écoulées entre 1870 et 1891, il est possible de chercher en vain dans la littérature anti-maçonnique française un indice sur le Palladium. En 1884, Louis d’Estampes et Claudio Jannet publièrent un ouvrage intitulé La franc-maçonnerie et la révolution