que les adeptes en question rejettent. J’exposerai la nécessité de cette distinction dans le premier chapitre de ce livre. Une religion des ténèbres, subsistant sous chacune de ces formes distinctives, serait pratiquée à l’heure actuelle et serait établie, comme par le passé, sur des témoignages de miracles, — c’est-à-dire des phénomènes surnaturels d’un genre extraordinaire, en lien direct avec ce qu’on appelle globalement la magie noire. Or, dans le passé, la magie noire pouvait être une imposture renforcée par la tromperie, et affirmer qu’elle se reproduit de nos jours n’engage personne à donner son opinion sur sa vraie origine. On doit admettre aussi que l’existence du diabolisme moderne est passée du stade de la rumeur à celui de témoignages exhaustifs et détaillés, et je dois ajouter qu’ayant les dépositions en main, quelle que soit leur valeur au final, elles ne peuvent être prises à la légère que par ceux qui ignorent leur étendue et leur nature. Ces preuves sont, en gros, de trois sortes : 1° Le témoignage
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Apparence