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JULES LAFORGUE




Bibliographie. — Les Complaintes, poésies (Vanier, Paris, 1885) ; — L’Imitation de Notre-Dame la Lune, poésies (Vanier, Paris, 1886) ; — Paul Bourget, notice biographique (Les Hommes d’aujourd’hui, Vanier, Paris) ; — Le Concile féerique, poème (Publication de la Vogue, de M. Gustave Kahn, 1886) ; — Derniers Vers de Jules Laforgue [Fleurs de bonne volonté, etc.], poésies publiées posthumément par les soins de Téodor de Wyzewa et Edouard Dujardin (1890) ; — Les Moralités légendaires, six contes en prose (édition de la Revue Indépendante, direction Edouard Dujardin, 1887) ; — Poésies complètes [Les Complaintes, L’Imitation de Notre-Dame la Lune, Le Concile féerique, Derniers Vers] (Vanier, Paris, 1894) ; — Les Moralités légendaires (Vanier, Paris, 1894) ; — 'Les Moralités légendaires (Londres, 1897-1898, en dépôt, à Paris, à la librairie du Mercure de France, et, à Londres, chez Hacon et Ricketts).

Jules Laforgue a collaboré à la Chronique des Arts et de la Curiosité (1881-1886), à la Gazette des Beaux-arts (1882-1886), à la Revue Indépendante (1886-1887), au Décadent (1886), à la Vogue (1886), au Symboliste (1886), à la Vie Moderne (1887), au Figaro (sous le pseudonyme de Jean Vieu), etc.

Jules Laforgue, né à Montevideo le 22 août 1860 d’une famille originaire de Bretagne, passa son enfance à Tarbes, son adolescence à Paris et fut, à Berlin, pendant quelques années, le lecteur de S. M. l’impératrice Augusta. Il mourut à Paris le 20 août 1887, laissant un grand nombre de lettres, d’ébauches de poèmes, de critiques et d’articles inédits que ses amis ont entrepris de classer et qui ont paru dans la Revue Indépendante (3e série, avril 1888), l’Art Moderne (Bruxelles, 4 décembre 1887-30 décembre 1888), la Revue Libre (mai à juin 1888), la Cravache (26 mai et 8 septembre 1888), la Lecture Rétrospective (20 décembre 1890), les Entretiens Politiques et Littéraires (janvier 1891-octobre 1892), la Revue Anarchiste (15 novembre 1898), la Revue Blanche (octobre 1894-mai 1897), etc.

Comme M. Gustave Kahn, dont il connaissait depuis 1879 les