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MADAME LYDIE DE RICARD
Et quand, pour les regards, les formes se font vaines,
Alors l’essaim charmant des visions sereines
S’éveille au cœur ;
Candides, et menant les rondes cadencées,
Qu’elles chantent en moi les intimes pensées
Ou, mieux encor,
Que très, très lentement se dissolve ma vie
Au pur embrasement de votre poésie,
Ô clairs soirs d’or !
(Aux Bords du Lez.)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/27/Walch_-_Anthologie_des_po%C3%A8tes_fran%C3%A7ais_contemporains%2C_t2%2C_8e_mille_%28page_51_crop%29.jpg/440px-Walch_-_Anthologie_des_po%C3%A8tes_fran%C3%A7ais_contemporains%2C_t2%2C_8e_mille_%28page_51_crop%29.jpg)