Page:Walch - Anthologie des poètes français contemporains, t3.djvu/256

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Tout écoute et s’émeut, tout murmure et tressaille,
O Faune, cependant que la divine voix
De la Syrinx, docile au toucher de tes doigts,
Va creuser dans l’éther de sonores intailles.

Et le jour qui s’éteint est si tiède et si beau,
Qu’éperdu de douceur, pâmé de mélodie,
Il meurt paisiblement, sans regretter la vie,
Puisque ton chant d’amour l’accompagne au tombeau.

(Les Heures de la Muse.)