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CHARLES FLORENTIN-LORIOT

Bibliographie. — Oriens, poèmes (Alphonse Lemerre, Paris, 1895) ; — David Livingstone ; — Explorations et Missions dans l’Afrique équatoriale ; — La Tour de Bonvouloir ; — Nitocris, histoire africaine ; — Essai sur les Mégalithes ;— L’Evolution en archéologie ; — La Fresque de l’église Saint-Julien ; — Une Eglise champêtre ; — La Faillite des Dieux, impressions de voyage dans l’Orient grec (Alphonse Lemerre, Paris, 1900) ; — L’Enclochc (1902). — En outre, de nombreux manuscrits qui seront bientôt publics par les soins de ses amis.

Charles Florentin-Loriot a collaboré à divers quotidiens et périodiques.

Charles Florentin-Loriot, né le 10 janvier 1849 à Alençon, mort à Paris le 2 juillet 1905, compte parmi les meilleurs poètes normands. Son père était négociant en dentelles et originaire de Falaise. Sa mère naquit à Domfront, dans la tour qui sert de porte à cette ville et dont il a parlé dans la Normandie, de Lemàle. Il a décrit dans cet ouvrage tout le Passais normand : la tour de Bonvouloir, le château de la Sauceric, les Jugeries, Domfront (surtout le donjon).

Loriot fit ses études au lycée d’Alençon, son droit à Paris, s’y inscrivit au barreau de la Cour d’appel, puis fut pendant vingt ans avocat à Alençon et membre du conseil de l’ordre. Il passa à Paris les dernières années de sa vie, attristées par la maladie.

Le poète à’Oriens avait voyage en Palestine ; il avait visité les lieux saints en pèlerin ému, et rapporté de son voyage, nous dit Antony Valabrégue, « des études idéales, et cependant prisse sur nature, de Jérusalem vue de divers côtés, et du Temple, dont le mur doré brille d’une lueur symbolique dès le lever du jour. »