Aller au contenu

Page:Waldor - Poésies du cœur, 1835.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ainsi que fait sur sa Madone
Le matelot à qui l’on donne
Au loin le signal du départ :
Notre étoile est notre Madone.

Dors à mes pieds… ! Rêve d’amour :
Mon souffle, comme une caresse,
Glissera sur le pur contour
De ce beau front qu’avec paresse
Tu reposes sur mes genoux.
Dors à mes pieds, tout fait silence,
Hors la branche qui se balance,
Souple et frêle, au-dessus de nous ;
Dors à mes pieds, tout fait silence.


Séparateur