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Page:Waldor - Poésies du cœur, 1835.djvu/71

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L’onde, l’herbe, les fleurs, la terre,
Tout comprend ici le mystère
Du bonheur d’aimer, d’être aimé !
Dors sur l’herbe, les fleurs, la terre !

Le soleil glisse à l’horizon,
Pas un souffle, pas un nuage…
Un rayon d’or, sur le gazon,
Reste comme un heureux présage !
Nos riches tapis ne sont pas
Aussi doux que ce lit de mousse
Où, folâtre, ta main repousse
Le brin d’herbe effleurant mon bras.
Dors sur l’herbe, les fleurs, la mousse.

À ton réveil cherche mes yeux,
Et mes yeux te diront : « Je t’aime. »
Alors sur notre étoile aux cieux,
En nous redisant : « C’est la même, »
Nous tournerons notre regard,