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Page:Waller - Lysiane de Lysias, 1885.djvu/50

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VI

Pendant ce temps, alors que la jeune duchesse, sûre de la guérison, n’avait plus besoin que des soins délicats de la baronne de Sylvère, Grégory, de nouveau désœuvré, retourna peu à peu vers sa vie de garçon. Au bar anglais, il se retrouvait presque chaque soir avec d’Astor, van Steen et de Leuze, que doublaient parfois quelques femmes, la grande Lucy, et une petite maigrichonne mi-bas-bleu mi-cocotte dont le premier amant, un romancier parisien de second ordre, avait fait une grue spirituelle ; on la nommait Panpan dans l’intimité et Mme de Prelle en public. Quant aux rastaquouères, le cercle s’en était purifié, et Clergery, condamné à [six mois de prison pour écrits erotiques, purgeait sa peine en compagnie de son éditeur.