quence, se rallient positivement à la thèse opposée.
En résumé, voici quel est le fond du débat. Considérant le résultat total des exploitations agricoles, une école d’économistes le divise en trois parts afférentes à trois éléments productifs :
- La rente foncière ou le prix du loyer du sol.
- Le profit des capitaux artificiels engagés dans l’exploitation.
- Le salaire des travailleurs.
Je ne fais que simplifier l’énumération de M. Garnier. Une autre école d’économistes repoussant cette répartition n’admet que la suivante :
- Le profit des capitaux.
- Le salaire des travailleurs.
On pourrait énoncer que tandis que les premiers affirment la rente foncière, les autres la nient. Le dissentiment est profond ; mais le point en litige est précis et défini ; la question est nette ; la solution intéressante. La rente foncière existe-t-elle ou non ? Éclairons tout à fait la discussion en faisant voir quelle en est l’origine, quelle en est la portée, quels en doivent être les termes.
Admettre la première répartition, c’est reconnaître et consacrer trois espèces de revenus : rente, profits, salaires, et partant trois espèces de capitaux : terre, capital artificiel, facultés personnelles, comme éléments de la richesse sociale. C’est donc attribuer à la terre une valeur de capital comme aux facultés humaines, et comme au capital fruit du travail et de l’épargne. C’est enfin mettre et l’origine et la me -