Page:Walras - Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit.djvu/118

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ment quand on est cent ou mille. Les sociétés qui ont l’assurance mutuelle pour but soit principal, soit secondaire, doivent donc avoir toute latitude pour que le nombre de leurs membres s’accroisse indéfiniment.

Mais chaque associé nouveau qui se présente occasionne à la fois dans la société l’ouverture d’un crédit et l’inscription d’un débit égal. C’est la somme des débits inscrits qui constitue le capital social explicitement ou implicitement souscrit. Ainsi, et par cela seul qu’il est de l’essence des sociétés d’assurance mutuelle que le nombre de leurs membres augmente indéfiniment, il l’est aussi que le chiffre de leur capital augmente en même temps de la même manière. Il en est à cet égard des associations populaires comme des compagnies d’assurance mutuelle et comme des unions de crédit mutuel, avec cette différence toutefois que, dans ces associations, le capital social augmente non-seulement en raison de l’entrée de sociétaires nouveaux, mais encore au fur et à mesure du versement de cotisations