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Page:Weil - La Connaissance surnaturelle, 1950.djvu/157

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d’airain de Moïse. Il était vertical comme l’homme et arbre.

Animal sacrament. Dr. Pelkin, sur les Madi ou Moru d’Afrique Centrale. Une fois par an, le peuple s’assied autour d’un cercle de pierres. Un jeune garçon conduit tout autour un agneau choisi ; chacun prend un peu de sa laine et la met sur son corps. Un prêtre le tue sur les pierres, arrose le peuple de son sang, puis fait une marque avec le sang sur chacun individuellement. Puis il fait un sermon. La chair de l’agneau est distribuée aux pauvres ; sa carcasse est pendue à un arbre près des pierres. Avant cette cérémonie, une grande tristesse est apparente dans le peuple. Après, une grande joie.

Cet agneau doit être apparenté au bélier thébain.

Certains bergers du Caucase font un repas sacramentel, les reins ceints et un bâton à la main.

À Abdera, un citoyen, une fois l’an, était lapidé, et, six jours auparavant, excommunié « afin qu’il portât seul les péchés du peuple ». (Chercher référence.)

Un être pur doit porter les péchés, parce que le crime est un empêchement à l’expiation.

« At Babylon the criminal who played the god was scourged before he was crucified. » (Chercher référence.)

La conception magique d’une divinité soumise à des lois, de sorte qu’on la soumet par le savoir. La conception d’une divinité capricieuse comme une personne royale, qui donne à qui lui plaît. Il faut trouver leur unité derrière l’une et l’autre,

Ce savoir n’est pas une technique, mais dépend entièrement de l’amour. Cette faveur est libre, mais non pas arbitraire, car elle est juste.

C’est Hippolyte qu’Esculape avait ressuscité quand Zeus l’a tué (source ?)



Ne pas rompre un seul os de l’agneau pascal (Exode, VII, 46). Cela a-t-il rapport aux pratiques des peuples éleveurs et chasseurs, de ne pas rompre les os des ani-