Page:Weiss - À propos de théâtre, 1893.djvu/181

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veux, je n’admets, même en matière de vocabulaire et de lexicographie, qu’un pur nourrisson du Pinde, un amant délicat de la Muse. Il n’est que trop sensible que les lacunes de Littré sont dues à la prédominance chez lui de l’esprit philologique sur l’esprit littéraire.

Je ne voudrais pas chicaner sur les Notices qui font préface aux pièces et sur les appendices qui les suivent. J’ai pris à leur lecture trop d’intérêt et j’en ai tiré trop de profit. C’est pourtant l’endroit par où cette belle édition prêterait quelquefois à la critique.

D’abord M. Adolphe Régnier n’a pas réussi à maintenir, en ce point, l’unité de son plan. Despois, M. Marty-Laveaux, M. Paul Mesnard suivent bien, si vous voulez, la même méthode, mais chacun avec des déviations évidentes ; il y a çà et là, dans la pratique de la commune règle du caprice et même du relâchement. M. Paul Mesnard introduit volontiers dans la notice, en les analysant et en les écourtant, ou bien il cite, au cours du texte, en notes sur ce texte, des documents que M. Marty-Laveaux et même Despois eussent rejetés à l’appendice afin de les y reproduire ou in extenso ou par fragments notables.

On s’en apercevra en comparant les notices d’ailleurs si abondantes du Tartufe et du Don Juan