Page:Weiss - Biographie universelle ou dictionnaire historique, tome 2.djvu/18

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CHA (' 15 ) GBA de ses pères;¿il avait alors _72 ans. Son retour en France`ne présentant plus_d'obstacles_, Charas re- vint à Paris, fut agrégé à*1'académie des sciences, et_mourut en 1698. 0n.a de_*lui les ouvrages suiv.: Pharmacopée royale galéníque et chimique, Paris, 1676,_in¿lt; 1682, in¿8, '2 vol., f‍ig,; Lyon, 1755, in-lt, f‍ig., ou 2 vol. in-12, édition augmentée par Lemonnier (v. ce nom); cette Pharmacopée, trad. dans toutes leslangues de l'Europe, et même en chinois, estdepuis longitemps surpas.-Traité de la thériaque, Paris , 1668 , in-12.-Nouvelles expé- riences sur les vipères, Paris, 1669, in-8, plus. fois réimpr. avec des augmentations-, et suivi d'un poème latin intitulé Echiosophium. - Une Relat. de son voyage en Espagne , insérée dans le Journ. de Verdun, année 1776, mois de mars et suiv. On trouve de lui ,- dans les Mémoires de l'académie des sciences, plusieurs Dissertations sur l'opiun1 , les vipères, la préparation de l'encre de la Chine, etc. CHARBONNIEIQ (Amr.-René), ancien procureur au parlement de Paris, né en 17111, fut le fondat. et le directeur du Journal d'ann. et nouv. de Cltáf tons-sur-Marne, qui prit, en 1811, le titre de Journal du département de la Marne, et mourut en 1820, à 79 ans; il était membre de_la société d*agriculture de Cliålon§ÎaQn'a de lui=: Théorie pra- tique du code de procédf‍icigaileaet du codecivil, etc., Paris, 1807, 2 vol..,inf8.`_~ L'Art d'amétiorer les mauvaises terres, etc., Châlons, 1815,2vol. in-8 ; le MS., où l'auteur traite des plantations, n'a point été impr. _ '_ _ _ › CHARBONNIEBES (A. de), littérateur, né dans l'Auvergne en 1778, était neveu de l'abbé Delille, et lui dut la connaissance des principes et du mé- canisme de la versif‍ication. Atteint par la réquisi- tion, il parvint à se faire exempter du service militaire, et, après avoir travaillé quelque temps dans les 'bureaux , fut nommé secrétaire-général de Padministration du Piémont. ll lit en 1806 hom- mage -au tribunat d'un drame intitulé la Journée d'Auslerlitz ou la Bataille des trois empereurs. L'àge avait mûri son talent quand il publia la' tra- duction en vers de l'Essai sur la critique, de Pope, avec celle de l'Essai sur la poésie, de Buckingham, etde l'Essai sur la trad. en vers de Roscommon, 1812, in-18. ll lit représenter la même année au 'lfhéàtre-Français Wndécis, comédie qui eut du succès. Son Essai sur le subli-nie, poème en lll chants, 1815, in-8, fut bien accueilli du public, et, dans l'année suivante, il en donna une nouv. edition avec des notes de lllf"° de Genlis. Ses Élé- ments de l'histoire de la littérature française jus- qulau milieu du 17° S., Paris, 1817, in-8, sont l'ouvrage d'un homme de goût. ll échoua pour- tant dans salcandidature à Pacadémie française, en 1818. Charbonnièresmourut à Paris en 1819. ll était membre de l'acad. des sciences de Turin. CHARBUY (Fnnuçois-Nicouis), littérateur, né à Paris, vers 1715, mort en 1788,1'utlié avec d'Alem- bert, et prof. long-temps la rhétorique au collége d'0rléans. On a de lui plusieurs livr. élémentaires assez estimés, et quelques autres ouvrages de lit- térature ;' don_t*les principaux sont une Traduction des partitions oratoiresdë Cicéron ,içl2aris,î1756, in-12. - Abrégéchronologique de 'Fhištoire des Juifs, ibid. ,_ 1759 ,_ in-8. ¢-_Aurelia liberata _(Qr1 léïans* délivrée), poème en 5 chants, Orléans, 1782, inf-8_, avec la traduction française en regard ,, par dçfllleré. _ Î _ _ , _CH_ARDlN (Jean), voyageur, né en 16115, å Paris, fils d'un%bijoutier protestant, se rendit _de bonne heure en.Perse';et dans les lndes-Orientales pour y_faire le commerce des pierres lines. Pendant un séjour*de~*6"ans aîlspahan , où le titre de marchand du roi de Perse_le*mit enrelation avectous les grands , il visita 'deux fois les ruines de Persepolis, et ras_sembla les matériaux les plus curieux surles antiquités, les -monumentset l'histoire. Revenu dans sa patrie , en 1670, ct s'y voyant, en raison de la religion qu'il professait, exclu des honneurs auxquels il avait droit d'aspirer, il se détermina à retourner en Asie. Après un nouvçauséjour de 10 ann. dans la Perse, il en partit avec _une riche cargaison, et se rendit à Londres, où il fut bien_ accueilli par le roi Charles ll, et honoré de_fonc1 tions diplomatiquesimportantes. ll publfen 1686, à Londres, la première édition dela Relationde ses voyages, dont il parut deux autres éditions en 1715, année dela mort de Pauteur. Au retonr de son premier voyage, il avait publié à Paris le Çou« ronnement de_SoIi-man HI, roi de Perse_,`etc;_, 1671 , in-8. La- véracité de ses récits ,ainsi que la profondeur de ses observations , ont été conf‍irmées par tous les voyageurs qui ont, après lui, visité la Perse et les lndes-Orient. Les Voyages de_Chardin ont été-réimpr. ,` Amsterdam, _ 1¿755, lt vol. in¿!t , f‍ig., et cette édition est tonjours weclierchée des curieuxi. Langlès en a donné une nouvelle, Paris, 1811, 10 vol. in-8, avec atlas in=fo1.,'¿et une Carte de la Perse, dresséèÎpar ltl. Lapie; Péditeury a joint une Notice surfçe pays., -destinée à suppléer à l'Abrégé de Fhistoire de la'Perse, que Chardin devait publier, mais qui n'a pas vu le jour, non- plus que des-Notes sur div. endroits desišcritures saintes,' celui de ses ouvrages auquel il paraissait attacher' le plus d'importance. 5 ' _ CHARDlN (JEAN-BAP'l`1S'1`E-*SIMÉÔN )_, peintre _de genre, né à Paris en_ 1699, `fut"reçu à Pacadémie, en_1728 , sur un tableau représentant un Intérieur de cuisine, que l'on a-vu depuisau musée.-Didef rot, dans ses Salons, parle souvent de_.›Chardin , dont il aimait le talentplein de naturel et de véritéf; il le regardait comme 'un grand eoloristë, et*lè mettait sous-le rapport du faire au dessus de Greuze, de toute la distance de la_terre au ciel. Ses com- positions sont encore recherchées. ll mourut en 1779. On a beaucoup gravé d'après cet artiste; "Q CHARBON (lllaruuis), bénédictin de lacongrégl de St-Vannes , né à Yvoi-Carignan (Luxembourg), en 1695, reçut, lors de sa profession, le nomde Îiharles, qu'il conserva depuis. ll professa quelq. temps la théologie dans les maisons de son ordre: mais_il fut destilué pour avoir refusé d'accepter la' bulle Unigenitus.~Dès-lors, il put se livrer entié-5