Page:Weiss - Biographie universelle ou dictionnaire historique, tome 2.djvu/22

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~ *ena « `(íe) dits' ' . înaišoii earloviiigiennê, et liaffermiššément dela puissance féodale , qui brava si long-temps Panto- rité royale. il a laissé des Capitulaíres qui ont été* réunis à ceux de Charlemagne. _ _ CHARLES ill , dit le Simple , fils posthume de Louis-leflšègüc, ne en 879 , monta sur le trône en 898, en fut dépouillé en 922, et mourut prisonnier au chateau de Péronne en 929. Là France, pend. le règne de ce prince, fut saccagée par les Nor› rnands , accablée sous* le despotisme d'un ministre ,tout-puissant, ét déchirée paf* les soiilèvem. que fomenta lanóblesse contre un trône sans force et sans appui. Charles-le-Simple laissa d*0give, sa Î1”!fÇml'fl§,` un fils qui fut Louis-d'Outremer. r CHÀRLES IV, surnommé le Bel, 5€ fils de Phi- lippe-le-Bei ,monta sur le trône en 1522, après la mort de son frère, lïhilippe-le-Long._A son avéne- ment, il trouva le trésor royal épuisé; n*osant pas iiemander des impôts, il fut oblige d'employer des moyens odieux pour se procurer l’argent dont il avait besoin. il dépouilla les banquiers italiens connus sous le nom de Lombards, et les chassa de France. Tous ceux qui *avaient eu part sous les règnes précédents à Padministration des finances ou à laievée des impôts furent recherchés etpres- sures. Ces mesures illégales eurent alors le double résultat d'apaiser les mécontentem. du peuple et de procurer à l'état des ressources qui furent sans doute alors regardéescommelégitimes;lesifrançais se crurent indemnisés des exactions de la maltôte par les châtiments exemplaires que subirent ses principaux fauteurs. Ce fut en vain que le désir d'avoîr un héritier engagea ce prince dans plus. hymens ; il n'eut que des filles; et à sa mort, sur- venueen 1528 , à Vincennes, sa couronne passa à une branche collatér. dans la personne de Philippe de Valois. Chai-les-le-Bel eutde sanglants démèlés avec le roi d'Angleterre , Édouard ll (v. ce nom),* 'au sujet de Phommage que lui devait ce prince comme à son suzerain; le papetenta vainement de placer sur sa téte la couronne impér. ; ce fut sous son règne qu'eut lieu la guerre dite des Bátards. CHARLES V, dit le Sage , fils aîné d_u roi Jean et lle Bonne de Luxembourg, néåVíncennes le2l janv. _1557, fut couronné à Reims en 15611, et mourut le 5 sept. 1580. Secondé par des ministres fidèles qu'il savait choisir et surtout consulter; servi par de vaillants capitaines qu'il honoraít de son estime et réeompensait avec magníficence, sans leur.per- mettre jamais dc rien entreprendre au~delà de ses ordres, ce prince, instruit de bonne heure dans Part de gouverner, f‍it consister toute la gloire de son règne dans la prospérité de ses états, etmérita le beau surnom de Sage. Aimé des grands, que sa politique sut ménager, redoute de ses voisins, quoiqu'il ne se montràt jamais' à la /tète de ses ar~ gnées, il fut le premier de nos rois qui ait connu toute Pimportance d'une bonne administrat. appli- quée à lfart militaire, et qui ait en mèmetemps associé l`intérêt d'un trône florissant à l'indépend. nationale. Pendant son règne les états-généraux f‍iireñtfréiiuemment assemblés; les prétentions du roi dhlingleterre, Édouard II_I, furent abaissëêsï; et malgrélesguerres dans lesquelles il fut engagé, soit avec ce prince, soitavec Pierre-le-Cruel, guerres presque toujours couronnées de succès; quoique enfin il eûtpris à sa solde plusieurs de ces bandes de guerriers mercenaires connus sous le nom de compagnies, autant, il* est vrai, pour en purger ses états que poursf‍iaider de leurs armes, on trouva dans ses coffres ,_à sa mort; 17 millions, somme énorme pour :cette époque : il faut ajouter que de semblables économies» n'avaient pas em- pêtíhé qu*il se móntràt toujours magnif‍ique , et il est aisé de s'en` convaincre par la réception qi1'il f‍it, en 1578, à Pempereur Charles IIV. La relat. de cette curieuse entrevue a été publiée aParis en 1615, ínfln , par Théodore Godefroi dfaprès un MS. de la bibliothèque du i-oi. Charlesv fut le premier des enfants de France qui porta letitre de Dauphin. Par une ordonnance qu'íl rendit en 15711 et qu'il confirma au lit de mort , il f‍ixa la majorité de ses successeurs à 111 ans. ll ne se montra pas moins' occupé de ses sujets que de sa famille, en suppri- mant formellement la plupart des impôts auxquels les peuples avaient consenti pendant son règne. Ami des lettres et protecteur des savants, il fut le fondateur de la bibliotlièque royale. Paris lui dut plus. édif‍ices; il fit construire la Bastille, pour y déposer le trésor royal. iiabbé de Choisy a publ. l”Hist. de Charles V, Paris, 1689, in-8. L'Académie franç. proposa son éloge en 1766. La Harpe rem- porta le prix. _ A _ _ ' _ CHARLES VI, dit le Bien-Aimé, fils et success. du précédent, né à Paris le 5 dec. 1568, reçut à sa naissancele Dauphiné pourapanage, et monta sur le trône en 1580. Le mouvement que Charles V avait imprimé à la monarchie ne tarda pas à etre arrété par l'ambit.-et la cupidité des ducs d'Anjou, de Bourgogne et de Berri, oncles paternels et régents de cet infortuné prince, qui n'avait pas 15 ans accomplis. Les divisions des régents, non moins que leur avidité, entraînèrentg le peuplé dans la révolte; on vit à Paris des séditieúx, qu'on nomma maillotins, assommer les if‍inanciers avec deš maillets de fer, tandis que d'autres villes se soulevaient contre l'autor. roy.; enfin des guerres sanglantes au-dedans, funestes au-dehors, les factions connues sous le nom de Bourguígnons et düirmagnacs, dont la peste et la famine ne purent ralentir lesfureurs, désolèrent tour à tourla France et signalèrent ce malheureux règne. Charles VI mourut en démence le 21 octobre 11122, laissant le royaume dans Pétat le plus déplorable; mais là compassion qu'il inspirait aux peuples, toujours prompts à oublier leurs propres misères pour plaindre de hautes infortunes, suffit pour lui con- server leur amour. Un traité honteux conclu par la reine et le duc de Bourgogne aveciienri V, roi d'Angleterre, avait nommé ce prince régent des états de France pendant la vie de Charles Vi, et son successeur au trône, à Pexclusion de l'héritier légitime. , _ _ . _ _ CIIARLES Vil , dit le Victörîettäc; fils du précéd=, _ 2.