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_ » cim 1 5 ) ena. Ie Ser1›iteur'; de_ Schlegel , l'Histoire des rois de Danemarck; et de l'anglais, quelq. brochures po- litiques. Onlui doit encore : Ré/'lexionssurle gou- vernement des femmes, 1770, in-8, dédiées à Pim- pératriee Catherine ll. - Hist. abrégée de Suède, 1776, in-11. - Nouv. Histoire düdngleterre, 1777, 2 vol. in-11. Cetouvrage était annoncé en 15 vol. CHAMPION (Puznne), jésuite,'né à Avranches en 1651, mort en 1701 , a écrit : Vie du P. Rigou-. leuc, Paris, 1686, in-12. - Vie du P. Lallemand, Ifaris, 16911. - Vie des fondateurs desmaisons de retraite, Nantes, 1698, in-8 (sous- le nom ana- grammatique de Phonamic ). Il avait composé une Vie de Palafox, évêque d'0sma, dont Pimpress. fut arrêtée à la 7°feuille. Le dort. Arnaudse servitde ces sept feuilles dans son Histoire de*Palafox; et l'abb_é Dinouart, qui eut communication du MS. entier, employa ces matériaux pour la Vie de Pa- lafox, qu'il donna en'1.767. - CHAMPION (Franç.), jésuite, est auteurtdîun poème latin intit. Stagna, publié à Paris en 1689, inséré dans le t. ll_des Poemata didascalica., . 1 CHAMPION (Josaru) , professeur d'écriture et de calcul , né à Chatam en 1709, tint une école à Londres, et mourutlvers 1760. Il.a laissé: Arith- métique pratique ; Ecriture comparative, avec 211 planc.; Nouvel Alphabet complet, etc.- Cimirioiv (Antoine), né à Croyden en 1725, mort en 1801 , a publié des Mélanges enïprose et en vers (en`an- glais_et en latin). ` * ' c _ cuAMrioN DE eieé (Jénôuu-lllama), ne à Bennes.- en_1f755, fut ordonné prêtre en 1761, appelé la même année, par ieveque d'Auxerre, sà`n“frère, pour le seeonder dans l'administr.*de son évêché, etnommé en 1765 agent du clergé. A~l'expirat. de ses cinq années d'exercice, il obtint Pévôehé de Rodez , et en 1781 passa sur le siège de Bordeaux. Membre del'assemblée constituante, il y manifesta des opinions populaires , et fut un des premiers de son ordre àse réunir aux représent. des communes. Le roi, voulant composer-le ministère d'homníes agréables àla nation, nomma de Cieé garde-des sceaux, et celui-ci n'hésita point à contresigner les différents décrets de Passemblée. Mais, dès les premières secousses de la tourmente révolutionn., il quitta le ministère et la France, et ne rcparut qu'au bout de 10 années. ll se démit alors du siége de Bordeaux, et fut nommé à celui d'Aix en 1802. Surpris par une maladie cruelle au milieu de ses fonctions pastor. , il mourut en'1810, après avoir fondé plusieurs séminaires et autres établissem. de religion et de charité dansson diocèse. _ CHAMPIONNET (Jean-Érieurua), généralfranç., né en 1762-à Valence, f‍ils naturel d'un conseiller afélection, qui depuis épousa sa mère , reçut le nom de Championnat d”un domaine de son père. Soldat à 111 ans dans le régiment de Bretagne, il servit comme volontaire au siége de Gibraltar. Les premières guerres de la révolution lui fourniront Poccasion de signaler sa bravoure de la manière la plus éclatante. ,Après avoir, en 17911, décidé le succès de lajournée de Fleurus, où il commandait une division, et plus tard (1798-)-,.Qfait, en qualité de généralen chef, là conquête fdu. royaume de Naples, où le général _l\lack`et tout son état-major tombèrent entre ses mains, il se vitinjustement accusé, mis en jugement et destitué , par suite de son opposition à Faypoult, commissaire du direc- toire. Envoyé l'année suiv. à l'armée des Alpes, il battit les Autrichiens à Fenestrelles: bientôtaprès il remplaça Moreau à Parmée d'llalie,›et remporta de nouveaux avantages; mais un échec Pattendait à Gérola”:*son armée, attaquée alors d'une /épif démie , fut battue par les 'Austro-Russes supér. _en nombre. Il mourut lui-meme' à Nice le 9 janvier 1800, des suites de la contagion. CHAMPLAIN (SAMUEL), navigateur franç., fon- dateur de la ville de Québec , né en Saintonge, lit, vers Pan 1600, un voyage aux lndes-Orientales. A son retour en France , il fut envoyé en Amérique, chargé de continuer les recherches de Cartier (v._ce nom), dansle Canada. Champlain remontale f‍leuve St-Laupent jusqu'à Pendroit déjàvisité parCartier en 1555, et rapporta_ ses observations; il,remit à la'voile en 16011 , visita cette fois les .côtes de l'Acadie, dent il a donné une description, etre- vint en France en 1607. Le projet d'un établissem. dans le fleuve St-Laurent ayant été adopté par le conseil du roi, il repartit en 1608 pour le mettre* à exécution. Ce fut Îll'€[l(1l`0Ît où le f‍leuve se ré- trécit tout à coup, et qui, par cette raison était nommé -Québec (détroit) par les naturels_du pays, que Champlain jeta, en juillet 1608, les fonde- ments de la ville destiné à devenir la capitale du Canada. Tout le temps qu'il ne donnait pas à son établissement, il Pemployait à reconnaître le pays et à former des relations avec les Sauvages voi* sins , et presque chaque année il faisait un voyage en France ; il en revint en 1620 avec toute sa fa- mille et le titre de gouverneur. Lorsque les Anf- glais déclarèrent la guerre à la France, en 1627, Champlain, privé de vivres et des secours qu'il attendait, fut obligé de livrer Québec par capitu- lation; mais dès_que cette villeeut été restituée à la France , il s'empressa d'y retourner avec tout ce qui était nécessaire pour donner de la consis- tance à cette colonie long-temps négligée, et que sans lui la France eût perdue peut-être irrévoca- blement. C'est à dater de cette époque que la co- lonie reçut un notable accroissement; mais Cham- plain n°eut point la satisfact. de voir le succès de ses nouv. efforts; il mourut àla f‍in de 1655. Il avait publié, la relation de son premier voyage sous ce titre : Des Sauvages,'ou Voyages de Sam. Cham- plain, faits et la France nouvelle en 1605, Paris, S. D., petit in-8, avec un privilège de novembre 1606. La collection en fut imprimée, Paris, 1652, in-11; l'édition de Paris, 16110, 'in-11, avec une carte, citée comme la meilleure dans la Biogra- phie universelle, parait douteuse (v.le Manuel de M. Brunet). Ce recueil comprend les navigations et les découvertes par terre de Champlain 'depuis 1605, époque du 1°' voyage, jusqu'à la prise de Québec, en 1629. Les faits y sont racontés avec