tée par des bandits en armes. Vous leur donnez votre argent, votre passeport, votre revolver, votre auto. En échange vous êtes débarrassés de l’agréable voisinage de ces bandits… »
Ce serait là le type du bon compromis.
Et le mauvais compromis ?
Il y aurait mauvais compromis si, après avoir remis toutes vos richesses et vos armes aux bandits, vous entriez en accord avec eux pour partager le butin fait sur vous-même et sur d’autres malheureux voyageurs.
Lénine a pris soin d’écrire que sa comparaison était d’une simplicité enfantine : il est juste de lui en donner acte.
On ne voit pas bien comment des bandits accepteront de partager leur butin avec des voyageurs qui se seraient rendus à merci. Et vraiment, le voyageur du « bon compromis » n’est-il pas, en quelque manière, lui aussi, complice des bandits, auxquels il a fourni des moyens de lutte et de fuite ?
Ce qui est caractéristique, c’est que