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Page:Wells - La Russie telle que je viens de la voir.djvu/44

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On croit rêver en lisant de pareils propos sous la plume d’un chef d’État : ne contiennent-ils pas un peu de cet « enfantillage » qu’il dénonce, en vingt endroits, chez ses adversaires de tendance ? Et, d’autre part, lorsqu’il écrit que l’on trouvera peut-être « sa tactique trop rusée », on se demande s’il n’y a pas un peu de démence d’orgueil dans le cerveau de ce solitaire que Wells nous a montré prisonnier dans le Kremlin, loin de la vie, comme un Tzar détesté.

Ni la fable, ni les stratagèmes faussement compliqués contre Henderson ne donnent l’impression d’une grande intelligence : tout cela n’est-il pas de la ruse assez mesquine ?

Les sceptiques vont dire cependant qu’il est un grand homme d’État.

Oui, selon le vieux type. Et encore ? Ne parle-t-il pas trop ?

Mais admettons qu’il est un véritable