Gondo ; il fut remplacé par Mr. Maillard. L’ingénieur Latombe fit extraire la galerie de Crévola. Mess. Coic. et Baduelle, encore élèves à cette époque, furent égalemens employés dans la seconde brigade.
Les travaux commencèrent du côté de Brieg le 5. Germinal an IX et sur l’Italie le 6. Nivose de la même année, c’est-à-dire trois ans après qu’il en avait été question pour la première fois.
En vertu d’un arrêté des Consuls, du 19. Messidor an IX les fonctions du général Turreau vinrent à cesser, et l’administration du Simplon passa dans les attributions du ministre de l’intérieur. Dès ce moment la direction des travaux, depuis la base du Simplon jusqu’à Arona, resta confiée à Mr. Céard, nommé inspecteur divisionnaire ; et celui-ci soumit au gouvernement dans un plan figuré tout le tracé de la route avec les détails, lequel fut approuvé par un arrêté du 5. Germinal an X.
Plusieurs militaires avaient été d’avis que l’ouverture d’une grande route par un débouché, aussi difficile que celui par le Simplon et le val Dovéria, n’était point dans la politique de l’empire français qui pouvait considérer ces montagnes mêmes comme une barrière contre les invasions du côté de l’Italie, et ils proposèrent de se borner à l’établissement d’un chemin ordinaire, praticable en cas de besoin pour les troupes, mais également facile à détruire dans le cas qu’il faudrait abandonner sa défense. Néanmoins le ministre de la guerre approuva le projet des ingénieurs d’en faire une grande communication militaire et commerciale, et le fit agréer du gouvernement, en lui exposant que, pour défendre ce passage, il suffirait de construire des redoutes qu’il serait facile d’abriter dans les sinuosités du long défilé du val Dovéria.
Du côté de l’Italie le général du génie Chasseloup avait proposé de faire diriger la nouvelle route de Domo