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LE HAUT-FOURNEAU
1844
Le Feu c’est la Vie.
Qui de nous n’a souvent, aux jours de son enfance,
Entendu raconter par quelque vieux soldat,
L’hiver, près d’un foyer heureux de sa présence,
Un combat sous l’Empire ou sous le Consulat,
Et n’a pas évoqué, dans ses rêves de guerre,
De Napoléon mort le fantôme vengeur,
Prêt à suivre, en chantant, jusqu’au bout de la terre,
Le vol de son aigle vainqueur !